Organes: Leucémies chroniques - Spécialités: Chimiothérapie

Étude C41443-2057 : étude de phase 1-2 non-randomisée visant à évaluer la pharmacocinétique, la sécurité et l’efficacité de l’omacétaxine mépésuccinate administré par voie sous-cutanée chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique ou accélérée avec échec de plus de 2 thérapies par des inhibiteurs de tyrosine kinases. [essai clos aux inclusions] La leucémie myéloïde aiguë résulte des mutations acquises dans l’ADN de cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlable, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est plus susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. Pendant la phase chronique, moins de 5% des cellules du sang et de la moelle osseuse sont des cellules sanguines immatures, les symptômes sont absents ou très légers, la maladie évolue lentement et généralement elle répond bien au traitement. Dans la phase accélérée, de 10 à 19% des cellules du sang et de la moelle osseuse sont affectées, il apparait une fièvre, un manque d’appétit, une perte de poids et une rate plus grosse que la normale. À cette étape, la maladie ne répond pas aussi bien au traitement que dans la phase chronique. Le traitement se fait généralement par des inhibiteurs de tyrosine kinases, mais pour les patients résistants à ce type de traitement on utilise d’autres alternatives comme la greffe de cellules souches ou la chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pharmacocinétique, la sécurité et l’efficacité de l’omacétaxine mépésuccinate administré par voie sous-cutanée chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique en phase chronique ou accélérée avec échec de plus de 2 thérapies par des inhibiteurs de tyrosine kinases. Tous les patients recevront de l’omacétaxine mépésuccinate par voie sous-cutanée jusqu’à 12 mois selon la réponse et la tolérance au traitement. Les patients auront une visite de suivi dans les 28 jours après la dernière dose de l’omacétaxine mépésuccinate puis ils seront suivis pendant au moins un an après la fin du traitement pour évaluer la progression et la survie.

Essai clos aux inclusions

ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

Essai clos aux inclusions